Omelette ail des ours, vacherin fribourgeois, oignon rouge (Recette 100% Suisse, 100% fribourgeoise, 100% locale)
Au printemps c’est la pleine saison de l’ail des ours, ou de l’ail sauvage de son autre petit nom.
Leurs fleurs commencent
à éclore, la récolte va donc bientôt s’arrêter, il faut en profiter tant qu’il
est encore temps.
Cette plante originaire
d’Asie s’est propagé partout en Europe. Elle pousse dans les sous-bois et près
des cours d’eau. Elle se comporte comme une mauvaise herbe et colonise rapidement l’endroit où elle s’est installée. On se retrouve donc avec des
champs d’ail des ours.
Vous pouvez l’acheter
sur le marché, ou bien aller la cueillir vous-même. Attention cependant à ne
pas confondre cette plante avec le muguet, qui lui est toxique. L’ail des ours
se reconnait grâce à sa forte odeur d’ail lorsqu’on froisse la feuille. Si vous
êtes à proximité d’un champ, la plante est si odorante que le doute reste
faible.
Je récole la mienne
près dans un sous-bois ou je vais régulièrement courir. C’est cette odeur si
particulière qui m’a fait m’enfoncer dans le sous-bois pour découvrir à ma
grande joie un parterre immense d’ail des ours.
Cette plante redevient
à la mode avec la philosophie actuelle du « manger
sain ». Elle était déjà pourtant très utilisait au moyen âge pour ses
propriétés identiques à l’ail mais plus concentrées. Au moyen âge elle était
aussi associée à la magie blanche avec la purification de l’eau ou pour la protection
des femmes enceinte.
La liste de ses
propriétés est grande, la voici :
- Riche en vitamine C
- Dépuratives
- Antiseptique
- Anthelminthique (traitement des infections d’origines parasitaire -comme les vermifuges-),
- Hypotenseur (réduction de la pression artérielle)
- Hypoglycémiant (diminue le taux de sucre dans le sang),
- Hypolipémies (réduit les lipides dans le sang,
Les feuilles et les
fleurs de la plante sont comestibles. Je vous propose ici une recette de tous
les jours avec les feuilles.
Il s’agit d’une recette 100% fribourgeoise, puisse
que l’ail des ours a été cueilli à proximité de chez moi, que les oeufs et l’oignon rouge proviennent d'une ferme bio à proximité, et que le vacherin
fribourgeois est un fromage typique du canton de Fribourg. Il s’agit d’un
fromage à base de lait de vache cru, à pâte pressée non cuite, et c’est
tellement bon.
Vous pouvez augmenter
les quantités de la recette pour la réaliser pour plusieurs personnes, tout en gardant à
l’esprit les proportions utilisaient pour une omelette (à savoir 2 œufs par
personnes).
Pour 1 personne:
2 œufs
1/2 oignon rouge
1 feuille d’ail des
ours
50g de vacherin râpé
ou autre fromage à pâte dur
Un peu de lait
(environ 1 c à s)
Sel, poivre
Huile de cuisson
Badigeonner d’huile de
cuisson une poêle, soit à l’aide d’un essuie tout ou d’un pinceau en silicone.
Mettre la poêle à chauffer sur feu doux.
Émincer l'oignon rouge, et le faire suer à feu doux dans la poêle.
Pendant ce temps, battre
les 2 œufs dans un bol à l’aide d’une fourchette.
Délayer la préparation
avec un peu de lait.
Ajouter au mélange
précédent le fromage râpé, le sel et le poivre.
Rincer la feuille
d’ail des ours, réserver.
Une fois la poêle
chaude, verser le mélange pour l’omelette dans la poêle.
Déposer la feuille
d’ail des ours sur un des côtés.
Laisser cuire à feu
doux.
Une fois que la partie
de l’omelette en contact avec la poêle à cuit (la préparation devient plus
foncer et solide), plier l’omelette en deux et retourner pour faire cuire de
l’autre côté quelques minutes selon vos goûts. Moins vous la laisser cuire,
plus elle sera baveuse.
Une fois la cuisson souhaitée
obtenue, déserver dans une assiette et manger aussitôt avec une salade verte.
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